Publier des nouvelles

22/08/2020

Hors des sentiers battus de l’édition classique, le dynamisme des revues et de l’édition indépendante fait vivre la nouvelle…

Ce n’est pas un scoop : en France, la nouvelle a du mal à se faire éditer. Si vous écrivez des nouvelles, mieux vaut renoncer à convaincre un éditeur classique. En revanche, l’édition indépendante, les revues, les concours permettent quand on a du talent de se faire assez vite un nom dans le petit monde de la nouvelle…

Les éditeurs indépendants : petits, mais exigeants

Vous êtes auteur de nouvelles, vous avez un recueil ou quelques textes sous le coude et vous vous demandez qu’en faire. Certains choisissent la voie de l’autoédition. Pensez alors à demander un regard extérieur pour le contenu comme pour la forme (maquette, typo, sans parler de l’orthographe), sans quoi vous pourriez vous en mordre les doigts. Si vous préférez envoyer votre manuscrit à un éditeur indépendant, essayez par exemple les éditions de l’Abat-Jour, Lunatique, Anti-Data… Les éditions du Chemin de Fer quant à elles associent dans chacun de leurs livres un artiste et un auteur… Ces éditeurs nommés « petits », bien qu’ils fassent le même travail que les « gros », mettent dans leur démarche autant de sérieux que leurs aînés ayant pignon sur rue, tout en faisant preuve d’une curiosité et d’une pugnacité à toute épreuve. De votre côté, avant de leur envoyer vos textes, pensez à consulter leur catalogue et à lire ce qu’ils publient pour vérifier que votre production s’inscrit dans leur ligne éditoriale. C’est aussi un bon moyen de les soutenir ! Vous pourrez découvrir leur production dans les salons entièrement consacrés à la nouvelle comme Place aux nouvelles, à Lauzerte ou les journées Littér’Halles à Décize.  Ou encore au salon L’Autre Livre qui se tient chaque année à Paris.

Les revues : dynamiques et pugnaces

Les revues littéraires, quant à elles, ont elles aussi bien souvent un comité de lecture et font un travail sérieux et exigeant. Certaines vous enverront même des retours argumentés si vos textes sont refusés : parmi les plus actives, Brèves, Rue Saint-Ambroise, Pourtant ou Décapage… Là aussi, avant d’envoyer un manuscrit, lisez ce qu’elles publient et, si leur contenu vous plaît, abonnez-vous ! N’oubliez pas les revues en ligne : ainsi L’Ampoule qui lit (et publie si affinités) les textes envoyés par mail. Pour découvrir les nombreuses revues papier existantes, rendez-vous au Salon de la Revue qui se tient chaque année à Paris, en novembre, à l’espace des Blancs-Manteaux.

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