Ecrire et publier son livre professionnel

08/02/2020

Aujourd’hui, l’autoédition permet à des professionnels de transmettre leur expérience, tout en donnant à voir leur expertise dans un secteur qu’ils connaissent bien. Rencontre avec Marie-France Duisit, qui publie « Révéler sa voix ».

Marie-France Duisit accompagne les personnes qui veulent chanter mais se trouvent toujours devant les mêmes blocages et aussi celles qui, à travers le chant, cherchent leur voie. De son expérience professionnelle, elle a fait un livre passionnant.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?

C’est un manuel pratique : je l’ai donc écrit pour les personnes qui aiment se débrouiller seules, ou qui ne peuvent pas se rendre toutes les semaines à un atelier. Je l’ai écrit parce que j’avais moi-même effectué des exercices à partir d’un livre qui a révolutionné ma façon de chanter. J’ai pensé que ce serait utile à beaucoup de gens. Et aussi parce que j’aime écrire.

Comment s’est déroulée l’écriture de ce livre ? Quelles étapes avez-vous suivies ?

D’abord des années à écrire des bribes, à « avoir envie de »  sans jamais aller au bout. Puis, une mise en chapitres, quelques grandes lignes sur la voix, la technique vocale. Beaucoup de pages mises à la poubelle… Puis de nouveaux essais et enfin une idée directrice plus claire : de quoi le lecteur a-t-il besoin pour avancer dans sa voix ?

Nous avons travaillé ensemble sur ce projet. Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de vous faire accompagner ?

En voyant toutes les pages que j’avais écrites depuis au moins 6 ans et qui étaient toujours là, dans le désordre, échouées dans une vieille chemise cartonnée, j’ai eu l’idée qu’il me fallait un œil extérieur, et peut-être un coup de pied aux fesses pour enfin aller au bout !

Qu’est-ce que cet accompagnement à l’écriture vous a apporté ?

Une mise en route, la certitude que cela valait le coût, un encouragement, des échéances qui m’ont permis d’avancer en permanence, de ne pas m’arrêter. J’ai pris la décision de me passer de vacances cette année-là pour terminer le manuscrit, ce que je n’aurais jamais fait seule.

Quels sont les principaux obstacles qui se sont présentés durant l’écriture de ce livre ?

La difficulté à organiser mes idées, à équilibrer les parties du livre, à trouver des titres pour les sous-chapitres et à faire avancer le lecteur de façon cohérente… obstacles que j’ai pu surmonter grâce au suivi individuel.

Pourquoi avoir choisi l’autoédition pour cet ouvrage ?

Tout d’abord je pensais qu’être éditée était nécessaire, et ne connaissant personne dans ce milieu que ce serait long et peut-être impossible. Puis, j’ai constaté en discutant ou en lisant, que l’autoédition était devenue si importante que même les éditeurs regardent de ce côté pour dénicher des auteurs. J’ai regardé les 230 pages couchées dans le tiroir de mon bureau et je me suis rappelé que vous m’aviez parlé de l’autoédition… Ma fille et mon mari ont fait la couverture à partir de mes idées. Je suis très heureuse de l’avoir fait, de pouvoir l’offrir, d’en parler, de le vendre, de le montrer aux collègues ! Le premier coup de fil d’une amie me fait ressentir la fierté d’avoir été au bout : « C’est génial, on en parlait de ton livre, mais c’était imaginaire, maintenant, le tenir dans ses mains, c’est autre chose ! ». Et les premiers retours positifs me donnent envie de terminer l’autre qui attend dans son fichier word.

Auriez-vous un conseil à donner à quelqu’un qui voudrait se lancer dans l’écriture d’un livre professionnel ?

Ne pas négliger l’e-book : tout le monde me le demande et je ne l’ai pas encore fait !

 

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